Prés de la frontiére entre le Tarabon et l'Arad Doman

La seule piéce que formait le tente du Seigneur Capitaine Commandant était assez large pour contenir une dizaine de personnes, sans probléme. Mais cet espace devait paraître miniscule à l'Inquisiteur qui s'y trouvait, Vayne en était certain. Il suait à grosses gouttes, ses yeux allaient d'un bout à l'autre de la tente comme cherchant une voie de secours, ou peut-etre esseyait-il juste d'éviter le regard du dirigeant des Enfants.Cet homme, dune trentaine d'année, était vétû d'un pantalon de toile blanc, s'accomodant avec une chemise et une cape d'une blancheur immaculée :

-Mon Seigneur Capitaine Commandant, pourquoi m'avoir fait mander ? demanda l'homme d'une voix qui se voulait forte.
-Vous étez ici chez moi inquisiteur, alors je vous prierai de ne pas élever le ton en ma présence. déclara simplement Vayne.L'inquisiteur bredouillait des excuses quand Vayne l'interrompit d'une voix puissante, tout en se levant du siége sur lequel il était jusque là assis:
-La Main de la Lumiére va trop loin, cela fait plusieurs fois que je vous préviens !Si vous torturez encore des enfants,des femmes,des viellards ou n'importe quel être humain sans m'en informer, fûsses t-il un Réprouvé; je m'engage personnellement à dissoudre votre institution ! Suis je assez clair, INQUISITEUR ? interrogea Vayne en s'amusant de la teinte cramoisi que prenait le visage de l'homme en face de lui.
-Et, si je venais à disparaître mystérieusement, soyez assuré que la Main de la Lumiére me suivra de peu ! Vous pouvez disposer ! ordonna Vayne coupant court aux protestations de l'Inquisiteur.

Les battants de la tente se refermérent sur le Blanc Manteau, quand, tout à coup, une sonnerie de trompette se fit entendre à travers le campement.Vayne se précipita dehors en dégeainant Vidofnir de son étui, les flocons de neige lui glissérent le long du visage,ruisselant sur sa chemise et ses bras. Des Trollocs venaient de surgir d'un sous bois, ils étaient peu nombreux, une cinquantaine au maximum.Vayne se précipita entre ses ennemis et trancha, découpa, décapita tout ce que Vidofnir rencontrait comme obstacle, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un tas de cadavres jonchant le sol. Alors, Vayne retourna en direction de sa tente pour se changer, suivi par les regards emplins de respect des ses hommes.